Salvador Dali explique très bien ce que l’association de lâcher prise lors de la dégustation de vin peut nous révéler…
Eh oui ! C’est l’effet madeleine de Proust qui s’installe lorsqu’on se prépare à la dégustation ! En même temps trop de préparation tue la dégustation. C’est pour cela qu’il est souhaitable de prendre le temps de se mettre en condition tout en trouvant la fluidité, la justesse de cet instant où « l’âme-agit »…
Depuis 2002, je suis vigneronne et ma relation au vin est sacrée dans tous les domaines, de la terre jusqu’au ciel et même au-delà !
Grâce au vin, j’ai pu exprimer ma force quand je travaille physiquement la vigne et ma vulnérabilité face aux conditions climatiques de la nature ! J’ai pu exprimer toute ma créativité provenant de mon féminin sacré dans la fantaisie qui habille chacun des flacons de mon exploitation. J’ai pu accueillir sans jugement et sans interprétation toutes les notes et commentaires lorsque les professionnels ou les novices dégustaient mon vin et qu’ils buvaient une partie de moi…
Puis un jour, j’ai compris que déguster pour moi ce n’était pas que de la technique. Bien sûr que je ne renie pas mes bases en œnologie mais déguster, c’est observer mon corps lorsque je prélève du bout de mes lèvres une petite gorgée, c’est avant de prendre soin de servir ce vin dans un verre somptueux, prendre soin de le regarder, de l’écouter, de partir à sa découverte un peu comme si j’embrassais un homme pour la première fois !!! Et ben wouiiii ! Parce que lorsque j’embrasse un homme c’est toujours comme si c’était la première fois !!!
Mon immersion en Bordelais m’a appris à reconnaître toute la magie que le vin apportait dans ma vie ! L’oenothérapie est la médecine par le vin. De mon point de vue, le contraire de l’oenothérapie est l’alcoolisme !
Depuis Hippocrate, le vin est considéré non seulement comme le symbole d’une civilisation et d’un art de vivre, mais aussi, pour certains, comme un remède sinon une philosophie de la vie. Même le Pr Henri Joyeux vante les bienfaits du vin : au cours de deux fermentations, le vin développe de 500 à 800 molécules aromatiques qui sont les précurseurs de la sérotonine, ce neurotransmetteur qui nous apaise et nous aide à nous endormir après une longue journée.
Ainsi, au moment de la mise en bouche, si vous faites pénétrer un filet d’air dans la bouche, la petite gorgée de vin est enfin là, dans votre palais si bien préparée. Laissez votre langue embrasser le vin doucement, la salive va accroître votre bonheur gustatif, la muqueuse des joues vous exprimera sa “joue-hissance”. C’est ainsi que vous amplifiez les arômes des fruits. Au niveau de vos tempes, vous pouvez observer L’effet plaisir qui chauffe ! L’alcoolique, lui, ne peut pas capter la sérotonine. Il boit trop vite et ses neurocapteurs fonctionnent mal. Il ne ressent ni satiété, ni plaisir de dégustation. Alors qu’avec de la lenteur, et en passant bien le vin en bouche de haut en bas et sur les côtés afin de mieux apprécier les arômes naturels, votre bouche vibrera de ce qu’elle recevra!
C’est comme lors des préliminaires dans une relation amoureuse, en apportant le plus de lenteur possible avant de recevoir dans votre estomac ce breuvage, l’explosion féerique en bouche révèlera toute sa noblesse… Votre palais de saveurs pétillera, vibrera et les sensations resteront très longtemps présentes et en mémoire. Ainsi cette connexion merveilleuse vous ouvrira une douce porte de plaisir plus forte que celle de la madeleine de Proust.
La satiété est conquise, l’envie d’en prendre et reprendre disparaît… C’est l’apothéose ! Quel bonheur pour votre cerveau, pour votre moral !
Je considère que pour apprécier un vin nul besoin de savoir, nul besoin de comprendre, nul besoin de paraître, simplement se taire, laisser faire le vin, le sentir, le ressentir et l’écouter ! Puis observer votre cœur !
Vouloir réduire l’appréciation du vin à la reconnaissance de tel ou tel parfum rappelant un fruit ou une fleur est une possibilité, mais certainement pas la seule ; percevoir son évolution gustative, sa profondeur émotionnelle, sa clarté ou sa force de vie sont des sensations dont je ne me lasse guère… Ce qui en fait sa spécificité, c’est le génie humain qui a œuvré pendant des millénaires pour en extraire le goût le plus divin.
L’Alchimie du Vin est pour moi de la Magie !
Alors oui, je respecte la culture du vin, je respecte les professionnels du vin, mais la capacité d’apprécier et de découvrir n’est ni technique, ni Bordelaise, ni sommelière. Elle est humaine ! Elle est sacrée !
Aujourd’hui, c’est avec cette approche de l’oenothérapie créative, intuitive et sacrée qui intègre le mouvement libérateur, les parfums sacrés, les rituels thérapeutiques, que j’anime des séances comme le relax tasting, la divine dégustation et le duo d’essences afin de permettre à chacun de favoriser son expression authentique, son bien-être et son équilibre corps-coeur-esprit.
En vous connectant à l’âme du vin, vous éveillez bien plus que vos 5 sens ! Vous révélerez votre merveilleux trésor ! Et vous réveillerez un potentiel que vous n’imaginez même pas avoir ! Grâce à la dimension lumineuse du vin, vous apprendrez à vous reconnecter avec votre nature profonde et votre joie de vivre !
Je vous souhaite de laisser s’échapper les tensions et le stress de 2015, de laisser entrer la lumière de Noël en prenant le temps de partager, d’apprécier le bonheur de la convivialité, entourés de ceux que vous aimez !
Et pour celles et ceux qui sont seuls, je sais oh combien c’est compliqué mais possible de passer un excellent moment en compagnie de vous-même !
Prenez bien soin de Vous ! Vous le méritez !